« C’est une boîte avec des portes, en haut, en bas : ça s’ouvre, ça se ferme.
Boîte de souvenirs qui reste close : alors les figures doivent rester en attente, en risque de calcification, provisoirement immobiles.
Boîte ouverte, boîte à peintures : alors elle permet l’apparition, fugace d’un corps qui ne demande qu’à y rentrer. Les portes battent en aller-retour. C’est un miroir : il faut aller voir de l’autre côté. »
Bruno Enjolras, Pierre Della Giustina. Les images, le buffet, le peintre et la dépense, États d’Art, 1993.