« […] Pierre Della Giustina consomme aussi les matières : d’abord feuilles de papier superposées, ensuite tissus en morceaux découpés, peints, assemblés, brodés.
Avec une débauche d’interventions. Dans l’activité humaine, Georges Bataille1 avait souligné « la part maudite », celle où la perte doit être la plus grande possible pour que l’activité prenne un véritable sens. « Part dynamique », gratuite, et surtout somptuaire (qui échappe au marché et à la sclérose) : les œuvres de Pierre Della Giustina, alternativement jeu cousu d’histoires éclatantes, ou jeu plus sombre, saturé, presque sacré, se situent de ce côté. »
1 Georges Bataille, La part maudite, Paris, Édition de Minuit, 1967.
Bruno Enjolras, Pierre Della Giustina. Les images, le buffet, le peintre et la dépense, États d’Art, 1993.