« Homme debout, tu ne l’as pas toujours été.
Ton ancêtre, d’abord couché dans une baignoire, vécut quelques déboires.
ʺ Coupé par le travers en deux ʺ (comme dit le poète). Homme tronc, couché sur l’établi, certains te virent, à cette époque, en docte patricien (à cause de ta toge métallique, et de ton air hautain). Trop d’antique. Tu y gagnas des bras. Puis, des jambes. Te voilà homme, ou plutôt géant. Tu enfantas un petit être, toujours t’accompagnant.
À Tarascon, l’autre jour, un curé de passage te vit et te prit pour Saint François d’Assise. »
Pierre D. G., Carnets de notes.